Groupe scolaire de la ZAC Belle Vue à Ollainville - Arpajon
rôle sur la mission : Bloom paysagiste concepteur
client : SOREGEM
localisation : Ollainville
budget : 5.6 M €HT
surface espaces extérieurs : 2000 m²
programme : parvis, cours des écoles, jardins potagers
date : 2017 concours restreint 2e prix
équipe : architecte mandataire : Guillaume Ramillien
architecte associé : Boris Bouchet
paysagiste : Bloom
structures : EVP
HQE: Robert Celaire
fluides : Auvergne Fluides
acoustique : DC Acoustica
économiste : CS2N
Groupe scolaire de la ZAC Belle Vue à Ollainville - Arpajon
Aménagement de parvis, de cours des écoles et de jardins potagers
Première pierre du nouveau quartier d’habitation, le groupe scolaire des Belles Vues est le catalyseur fonctionnel et symbolique de ses dynamiques. Dans un paysage agricole et périurbain, alternant champs cultivés et parcellaire pavillonnaire, il initie la «cité-jardin» en s’appuyant sur cet imaginaire agreste.
Sur sa plateforme maçonnée, le bâti en «double peigne» dessine des cours protégées, et ménage par son adossement au terrain naturel les horizons dégagés depuis le haut du quartier de la Vallée de l’Orge et de la Rémarde.
La bipartition du projet, entre cours et jardins, entre esplanade et parc, organise les usages, les matériaux et les volumes. Sur l’esplanade piétonne qui structure le cœur de l’ilot, les cours de récréation sont teintées de la brique blanche et du bleu nuit des toitures ardoisées. Cette «allée-jardin» articule et organise les seuils progressifs et les accès aux équipements : écoles, centre de loisirs, réfectoire, bibliothèque et gymnase.
Les fonctions communes de l’école sont regroupées dans le corps central qui séquence, autour du patio, les
entrées depuis le parvis couvert. En haut de parcelle, le second corps s’étire et adresse les équipements associés jusqu’à la Rue Soufflet. Dans la continuité du parc, les volumes enduits clairs et coiffés de bandeaux vitrés des classes s’enroulent autour des jardins pédagogiques, tandis que les pignons maçonnés surmontés de leurs «tours à vent» forment des repères dans le paysage.