top of page
Écoquartier de l’île de la Marne ilots A1-A2-A3 à Noisy-le-Grand

rôle sur la mission : Bloom paysagiste concepteur 

client : BNP Real Estate 

localisation : Noisy-le-Grand 

budget : 1 M €HT 

surface espaces extérieurs : 1ha 

programme : espaces publics , jardins et venelles 

date : 2018 concours restreint 2e prix 

équipe : 

architecte mandataire : LLTR 

architecte associé : Guillaume Ramillien 

paysagiste : Bloom 

environnement : AI-Environnement

Écoquartier de l’île de la Marne ilots A1-A2-A3 à Noisy-le-Grand

Aménagement d'espaces publics, de jardins et de venelles

La richesse du projet réside dans sa capacité à prendre parti de la pente, à ne pas compromettre la qualité et l’ identité du site, véritable île de la Marne. L’intégration du projet dans ce site atypique a été pensée
de façon à le lier intimement avec son environnement. Le parking qui se trouve en sous-sol émerge peu à peu de l’île et apparaît sur le parc, tout en creusant fortement la Rive-Nord. Afin de conserver la particularité d’une île au cœur d’un parc, l’objectif affiché est d’utiliser le projet pour faire de cette île un élément important, tant paysager que dans l’ambiance générale du quartier. Avec l’intégration des logements le long de la rue de l’île, des espaces extérieurs apparaissent naturellement en bordure du parc.
Le traitement des espaces extérieurs s’appuie sur la topographie du terrain : une succession de terrasses (restanques), séparées par des murs de soutènement en gabion de faible hauteur. Ils permettent de s’installer sur la pente, d’apporter de l’intimité aux jardins privatifs et d’opérer la liaison du privé vers le public. Cette stratégie de terrasses sur les rives de l’île permet d’affirmer ses berges et son caractère particulier au cœur du parc.
Au-delà d’apporter une perméabilité à l’eau, l’usage du gabion pour les terrasses permet d’une part de rendre “invisible” le parking, mais aussi d’organiser la profondeur des jardins à l’image de ceux d’anciens centre bourgs. De plain-pied avec le logement la première terrasse constitue une extension immédiate du séjour. Quelques dizaines de centimètres en dessous, la seconde terrasse peut devenir un potager ou un espace de jeux pour les enfants. Encore en de çà, et déjà dans la logique du parc, la troisième terrasse peut se faire jardin ornemental ou verger. La première et la troisième terrasse offrent une qualité de plein-terre autorisant la plantation d’arbres de hautes tiges qui prolongent la qualité arborée du parc à l’intérieur de l’île.

bottom of page